La CGT Canon

CGT Canon info septembre 2022

 

 

LA JOURNEE DES FAMILLES

Ce samedi 24 septembre s’est déroulée la première JOURNEE DES FAMILLES au siège social de Canon France (PARIS 17è). Les collaborateurs d’Ile de France (mais aussi quelques collègues de province) ont répondu présent et ce fût l’occasion d’ouvrir enfin les portes du siège aux familles des salariés. Ces quelques heures leur ont permis de découvrir (ou redécouvrir) autrement les matériels CANON grâce à une visite guidée du CEC.

Des stands de jeux et de douceurs ont également permis à petits et grands de s’amuser et de se sustenter. Les collaborateurs ont pu aussi emporter un souvenir en se faisant photographier en famille par un photographe quelque peu « déjanté » mais au demeurant très sympathique et professionnel. Et en fin d’après-midi, une tombola a permis à 4 collaborateurs de remporter des lots tels qu’une imprimante ZOE MINI ou une SELPHY.

Cette première Journée des Familles a satisfait les collaborateurs par l’organisation et la mobilisation des salariés de CANON France faisant partie du « Staff » (bravo à eux !). Tous étaient heureux de faire découvrir à leurs proches les locaux d’Ora, leur bureau, le Roof Top et de leur présenter, le cas échéant, leurs collègues. Ces moments de convivialité, si importants face aux crises successives (sanitaire et économique) que nous traversons, recréent du lien autour d’un thème, d’un évènement et cela est important pour les collaborateurs.

Mais il ne faut pas oublier que la crise économique met à rude épreuve le pouvoir d’achat des familles. Les collaborateurs de CANON France ont besoin de préserver leur budget. L’inflation atteint 6% et il est urgent que les partenaires sociaux et la Direction se réunissent à nouveau pour discuter de réajustements salariaux.  La CGT CANON porte cette demande depuis début juillet et ne manquera pas de solliciter à nouveau la Direction pour initier de nouvelles discussions.

 

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ENVOLEE LYRIQUE POUR PEGASE

 

La base de données PEGASE n’est plus active depuis quelques semaines. Il faut dire que la Créature mythologique avait causé des mois durant bien des soucis au service technique. Aucune oreille attentive n’a pris en compte les remarques incessantes des élus et du terrain pour effectuer les modifications et ajustements nécessaires à faire avancer la Bête.

PEGASE s’en est allé… laissant un grand vide car aucune solution de remplacement n’est proposée à ce jour alors que plusieurs services gravitent autour. La Direction du service client n’a trouvé aucun autre palliatif qu’un dossier et tableau Excel partagés. Cette solution qui ne peut être pérenne provoque des craintes de « plantage » certain et rapide si plusieurs services y travaillent en même temps.

Epilogue

L’expérience de l’indomptable PEGASE montre une fois de plus :

- le manque d’écoute et de prise en compte des remarques du terrain, et donc un problème managérial profond

- le mépris par la Direction de la parole des élus qui vous représentent en réunion du CSE, et donc un réel problème de dialogue social

- l’épineux sujet des conditions de travail et le manque d’anticipation sur les risques psychosociaux sur les outils de travail

 

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REPARTITION DES BENEFICES… OU PAS

 

L’expert SECAFI, mandaté par le CSE, a présenté son rapport sur la situation économique de CANON France en 2021. Globalement les résultats sont bons, malgré les crises sanitaires, les difficultés d’approvisionnement des composants et d’acheminement des matériels. CANON s’en sort plutôt bien et c’est d’abord grâce à ses salariés !  Les résultats sont en nette amélioration du fait de la modification, par CANON EUROPE, de sa fameuse et très discutée (ou discutable…) « politique des prix de transfert ». Ainsi cet « ajustement » a permis un résultat opérationnel de CANON France très élevé et une belle marge opérationnelle !  De plus, en 2021, les échanges financiers entre Canon France et ses filiales (CFBS) se sont soldés par un « bénéfice » en faveur de la « maison-mère ».

Alors que les 3 %, royalement octroyés par la Direction lors des dernières NAO, ont recueilli les « impatientes » signatures de syndicats peu regardants (coupant ainsi l’herbe sous le pied des salariés qui s’étaient mobilisés le jour des négociations), la CGT estimait l’effort insuffisant, surtout au regard d’une l’inflation qui, au moment des négociations en mars, était déjà de 4 % et avec des perspectives exponentielles. Votre syndicat n’avait d’ailleurs pas manqué de relancer M. Chapuis pour l’alerter sur la perte de pouvoir d’achat des salariés de CANON France et demander un nouveau geste en faveur, notamment, des salaires les plus modestes.

Telle ne fut donc pas la surprise de vos élus CGT de voir, quelques mois après la fin des négociations, les autres syndicats insatisfaits (cherchez l’erreur !) et réclamant, eux aussi, une augmentation de salaire pour suivre l’inflation qui frôle actuellement les 6%. Nous rappellerons une évidence… Une fois par an, la Direction a pour obligation de se mettre à la table des négociations avec les partenaires syndicaux afin d’améliorer le quotidien des salariés et cela s’appelle les Négociations Annuelles… Obligatoires ! Donc, une fois les propositions de la Direction approuvées par les organisations syndicales majoritaires, il est bien difficile, et pour le moins incongru de leur part, de vouloir revenir en arrière !

D’ailleurs, lors du CSE ordinaire de septembre, l’ensemble des élus n’ont pas manqué d’interpeller de nouveau la Direction qui, en termes de réponse, s’est livrée à un bel exercice mêlant « langue de bois » et « botté en touche » ! Bref, alors que l’hiver approche avec de prochains « coups de chaud » sur les prix de l’énergie, notre Direction préfère garder des bénéfices… bien au chaud !

Mais vos élus CGT maintiennent énergiquement la pression et renouvellent leur demande de réajustement des salaires, soit 100 euros, nets mensuels pour les salaires bruts mensuels inférieurs à 2 500 euros. L’avenir proche nous dira si la Direction reste toujours aussi frileuse ou compte enfin suivre nos demandes répétées et si légitimes.

 

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ORA – PROVINCE : LE MATCH !

 

La Direction organisait, le samedi 24 septembre, la « journée des familles ». Une belle initiative qui permettait aux salariés CANON de faire découvrir à leurs proches l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Ainsi, un salarié de province a voulu emmener son fils sur ORA pour lui faire visiter « la boite où papa travaille ». Afin de ne pas faire l’aller-retour dans la journée (surtout avec un enfant), celui-ci a demandé la prise en charge par Canon d’une chambre d’hôtel pour lui et son fils… ce qui lui a été refusé, obligeant ce père de famille à renoncer, la mort dans l’âme, à faire le déplacement. Une « journée des familles » réservée donc aux seuls salariés d’Ile de France !

ORA 1 - 0 PROVINCE.

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DES PROJETS A HAUTS RISQUES !

 

Ce mercredi 28 septembre, les élus du CSE ont rendu leur avis sur les projets DPS et UNITY mettant fin à la procédure d’information-consultation lancée le 28 juin dernier.

Très inquiets vis-à-vis des futures conditions de travail et des risques que font courir ces deux projets sur la santé des salariés, les élus ont exprimé une position DEFAVORABLE face à ce énième projet de réorganisation.

Confortés par l’analyse de l’expert SECAFI, vos élus pointent du doigt le manque d’anticipation de la Direction sur les situations d’épuisement, de stress et les incertitudes que vont engendrer la phase de déploiement des projets.

Ils estiment que la Direction n’a pas pris la mesure des bouleversements en jeu et n’apporte pas de volet préventif probant pour en éviter les conséquences.

Désabusés et découragés par les restructurations successives, les salariés de Canon France ne croient plus en les vertus de tel ou tel projet, telle ou telle réorganisation ou nouvel outil qui viendrait les « sauver » et faciliter l’exercice de leurs tâches quotidiennes.

Dans son avis, le CSE demande des comptes à la Direction et la « challenge » sur la prévention des risques qui, selon vos élus CGT, reste le maillon faible de tout nouveau projet.

Par ailleurs, comme déjà exprimé dans notre communication de juillet dernier, vos élus CGT sont très inquiets quant à l’abandon des JRTT et des CA, même sur la base du volontariat. Pire, la suppression d’un jour de télétravail par semaine et le travail un samedi par mois risquent de contribuer à épuiser encore plus les salariés qui devront sacrifier leur vie personnelle et familiale au profit de leur employeur, n’ayant pas d’autre perspective d’amélioration de leur pouvoir d’achat, et encore !

Pour vos élus CGT, il s’agit ni plus ni moins d’une nouvelle provocation de la Direction qui tente de porter cette opération au bilan des NAO de 2023 comme étant une augmentation de salaire, un effort pécuniaire de la part de CANON France. Mais ce n’est pas un cadeau ! Les salariés auront fait l’effort de donner encore plus de leur temps et de leur énergie faute d’autre moyen pour combler les effets de l’inflation à 6% !

 

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POUR LES RETRAITES, LES SALAIRES ET LE POUVOIR D’ACHAT !

 

La CGT réclame une réelle réflexion autour des salaires, et non pas un saupoudrage de mesurettes cache misère. Dans un contexte inflationniste très important, qui a débuté à la fin du 1er semestre 2021, remplir le réfrigérateur, accéder à la culture ou partir en vacances devient de plus en plus difficile pour bon nombre de travailleurs. Et si le code du travail prévoit une indexation du SMIC en fonction de l’inflation, il ne prévoit pas en revanche d’indexation des salaires sur l’augmentation du SMIC. Idem pour les minima de branches, qui devraient augmenter dans la même proportion que le SMIC.

Ainsi, depuis la nouvelle revalorisation du 1er août dernier,152 branches professionnelles (sur 171) ont eu des minima en dessous du SMIC pendant plusieurs mois.  Dans ce contexte, la CGT a appelé à la mobilisation le 29 septembre à travers toute la France. Ce ne sont pas moins de 250 000 manifestants qui se sont rassemblé autour de 200 mobilisations à travers l’Hexagone. Bien entendu, vos élus CGT CANON se sont mobilisés pour défendre nos retraites, nos salaires et notre pouvoir d’achat.